9 juillet 2009
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21:44
Sarko par ci, Sarko par là... Carlita ici, Carlita là...
Grégoire Biseau est journaliste, un peu comédien, et il a écrit une pièce qui a évidemment évolué depuis sa première il y a deux ans. Cette pièce de théâtre s'intitule "Comme d'habitude".
On y parle uniquement en chansons. Des chansons existantes, donc, que vous ou moi connaissons au moins un peu. Mais sans mélodie. Elles sont dites.
Il y a deux ans, sa pièce finissait par l'évocation de "Quelqu'un m'a dit", de Carla Bruni.
Mais il a décidé de finir avec autre chose.
Explications :
"J'ai toujours beaucoup aimé cette chanson. Mais très vite, l'idée de finir le spectacle avec la Carla et son idylle élyséenne me fatiguait. La perspective que Sarkozy entre par effraction dans le spectacle me répugnait. Surtout sur le final. Laisser le spectateur quitter la salle avec un bout de Sarkozy dans la tête était exclu. Exit donc Carla. C'est injuste peut être, mais indispensable.

Ouf.
Se faire un festival off, dans une ville aussi magnifique et imprégnée de culture qu'Avignon, c'est tout sauf penser à Sarko.
Enfin je trouve.
Merci donc, Grégoire, pour cette attention qui vous honore, vos spectateurs vous en sont reconnaissants !
A découvrir :
Comment Eddy Mitchell a "tué" Carla Bruni
sur le blog de Grégoire Biseau
Grégoire Biseau est journaliste, un peu comédien, et il a écrit une pièce qui a évidemment évolué depuis sa première il y a deux ans. Cette pièce de théâtre s'intitule "Comme d'habitude".
On y parle uniquement en chansons. Des chansons existantes, donc, que vous ou moi connaissons au moins un peu. Mais sans mélodie. Elles sont dites.
Il y a deux ans, sa pièce finissait par l'évocation de "Quelqu'un m'a dit", de Carla Bruni.
Mais il a décidé de finir avec autre chose.
Explications :
"J'ai toujours beaucoup aimé cette chanson. Mais très vite, l'idée de finir le spectacle avec la Carla et son idylle élyséenne me fatiguait. La perspective que Sarkozy entre par effraction dans le spectacle me répugnait. Surtout sur le final. Laisser le spectateur quitter la salle avec un bout de Sarkozy dans la tête était exclu. Exit donc Carla. C'est injuste peut être, mais indispensable.
J'ai cherché pendant plusieurs semaines un digne successeur à la Carla. Et je suis (re)tombé sur Toujours un coin qui me rappelle, d'Eddy Mitchell. J'ai toujours aimé Eddy (oui,oui j'assume) et cette chanson. Il n'y a aucun effet de style. Juste des petits mots d'une jolie banalité. Je ne savais pas ce que ce texte pourrait donner sur scène. Sans mélodie. Hier, pour la première fois j'ai fait sonner Toujours un coin qui me rappelle devant un public. Je suis mal placé pour savoir si c'était un beau moment. Je sais juste que j'étais bien. Et que Sarko était loin."

Ouf.
Se faire un festival off, dans une ville aussi magnifique et imprégnée de culture qu'Avignon, c'est tout sauf penser à Sarko.
Enfin je trouve.
Merci donc, Grégoire, pour cette attention qui vous honore, vos spectateurs vous en sont reconnaissants !
A découvrir :
Comment Eddy Mitchell a "tué" Carla Bruni
sur le blog de Grégoire Biseau