Ceux qui me connaissent, y compris professionnellement, le savent en général.
Je ne supporte pas la violence, qu'elle soit exercée par un conjoint, par un ami, par un parent.
Dans violence, il y a viol. Du latin Violare. Blesser, léser, traiter avec force... Et c'est vraiment comme cela que je ressens les choses.
Une claque, une mandale, une beigne... c'est le viol de l'intégrité de l'autre.
C'EST grave.
Après un passage sur le blog de Circé, j'ai regardé quelques courts métrages sur Dailymotion, sur les violences faites aux femmes.
En France, tous les 2 jours et demi, une femme meurt sous les coups de son compagnon.
Combien d'enfants sont admis dans des hôpitaux pour une "chute" qui n'en est pas une ?
Combien de proches frappés par leur frère, leur soeur, leur mère, leur père, leur copain, ... ?
Les cours de récrés et les jeux dans les parcs nous en apprennent beaucoup sur les habitudes familiales.
Mais avant tout... quand est-ce qu'on dit NON ?
Non aux violences conjugales, non aux violences parentales, non aux violences physiques, mais aussi non aux violences morales, tout aussi profondes.
Vous claquez votre enfant de temps en temps ?
Vos disputes de couple dégénèrent parfois (ou souvent) à la maison ?
Vous humiliez votre compagne, votre compagnon, votre fils, votre fille, votre vieille tante ?
Vous subissez ?
Et tous ceux qui ne peuvent rien dire ?
=> Les jeunes enfants, les sans papiers, les handicapés, les vieux...
Tous ceux qui sont sous contrôle de leur... bourreau.
Victimes ou bourreau, parlez-en.
La violence est une calamité.
Elle fait des ravages.
Il est temps qu'on en parle. Vraiment.
Bien à vous,
Polyb.
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