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  • Polyborus
  • Citoyenne intéressée par la politique, la musique, et le dessin... entre autres.
Valeurs fortes :
Loyauté, confiance, honnêteté, solidarité, ... et même, services publics.
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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 21:55
 

Gros questionnement ce soir. J'ai envie de faire plusieurs articles très différents, mais c'est celui-ci qui sortira le premier. Certainement parce que ça touche des gosses...

Je pars faire quelques courses avec ma voiture cet après-m' (ça m'arrive) et je mets France Info.
Reportage... sur une Académie de Tennis haut de gamme,

la "Mouratoglou Tennis Academy".

Kézako ?

Une école un peu particulière, où, si j'ai bien compris, on forme 15 enfants et adolescents de 6 à 17 ans pour qu'ils deviennent joueurs professionnels. Au moins 3 à 4 heures d'entraînement par jour, disait le reportage.
S'en suivait une interview du patron de cette "école", puis une autre - contradictoire- d'un entraîneur de la Fédé de Tennis.

Comment dire ? J'en suis sortie un peu... perplexe, pour ne pas dire effarée.

Les familles peuvent habiter sur place dans des chalets prévus à cet effet.
Les enfants sont suivis par toute une troupe de professionnels (bien sûr).

Et M. Mouratoglou d'expliquer fièrement qu'il faut arrêter de se demander pourquoi les russes ont de si bons résultats, alors que dans les autres pays le tennis est considéré comme un loisir (qui peut aboutir à plus si affinités).
Il considère qu'on peut détecter très tôt un enfant qui a de bonnes aptitudes, et qu'il a de meilleures chances de réussite s'il travaille sur son projet professionnel dès l'âge de 6 ans.
...
...
...
...
Dans un sens, il est évident qu'il a raison.
Si on observe avec attention un petit être humain évoluer dans des circonstances précises (une sorte d'évaluation quoi), on pourra dire s'il est doué pour ci ou pour ça, a priori.
Le fait de l'entraîner dès son plus jeune âge à haute dose ne peut que l'aider à développer ces aptitudes.
Et, du coup, oui, il a des chances de faire de la compet' de haut niveau.
...
...
...
Pourquoi alors ai-je ce truc sourd et désagréable qui me prend le bide ?
...
...
...
Parce qu'on n'est plus au temps de l'esclavage.
(le choix des esclaves, vous avez entendu parler ?)
Parce qu'on n'est pas en Russie.
(les problèmes de liberté individuelle en Russie, vous avez entendu parler ?)
(et les problèmes de santé des petits et petites russes sur-entraînés, vous avez entendu parler ?)

Parce qu'on nie l'enfant là dedans.
Parce qu'on le place sur une route qui n'est peut-être pas la sienne.
Parce qu'on n'a pas le droit de choisir pour lui ce qu'il souhaite devenir plus tard.

Je me berce d'illusions ?
Oui, il est évident que les enfants qui se mettent à faire un sport le font souvent poussés par leurs parents (combien de jeunes garçons font du foot ou de jeunes filles de la danse pour réparer, inconsciemment, un bout de l'histoire de leur père ou de leur mère ?).
Oui, il est évident que pas mal de jeunes se lancent dans telle ou telle branche professionnelle parce que leurs parents en ont décidé ainsi, ou les ont fortement influencés.

MAIS :

- Tous les parents n'imposent pas un tel rythme à leur minot.
(allez donc causer d'une telle intensité au Dr Robert, notre extrémiste orléanais anti-sport !!!).
- Les conséquences de n'importe quelle activité pratiquée à cette dose, à n'importe quel âge, sont importantes : le corps se rebelle. Le violoniste aura des soucis d'épaule. Le coureur à pied des soucis de cheville, de genou et de dos. Le tennis est un sport particulièrement violent pour le corps : les genoux trinquent en premier, les chevilles, mais pas seulement : les épaules aussi.
Que fait-on de ces minots à 30 ans, quand ils sont bousillés, alors même qu'ils ne l'ont pas choisi ?
La passion nous pousse à faire bien des choses, mais là... il ne faut pas oublier que c'est avant tout la passion des parents !
- Pour ceux qui entrent dans cette académie de leur propre chef (il doit bien y en avoir un ou deux) :
Dans quel environnement psychologique évolue l'enfant ou le jeune formaté dans cette académie ?
Perdre, apprendre à perdre, c'est important.
Ceux-là sont formatés pour gagner.
Ils sont formatés pour devenir champions de tennis.
Et leurs familles paient pour ça.
... Et s'ils pètent un plomb à l'adolescence ?
... Et s'ils n'ont tout simplement plus envie ?
... Et s'ils échouent ?
...
Autant de questions qui peuvent mener à des réponses catastrophiques.
Quelles vont être les conséquences psychologiques sur tous ces futurs pros ?

Je me demande donc encore :

Peut-on vraiment élever des jeunes comme du bétail ?
Des chevaux de course de luxe, certes. Des étalons.
Mais malgré toute la noblesse de l'animal, doit-on agir de la sorte avec un humain ?
Doit-il être considéré comme une bête à concours ?

Entendons-nous bien :
Je ne dis pas que ces enfants et ces jeunes ne sont pas traités le mieux possible.
Mais le risque de partir en vrille à plusieurs niveaux est loin d'être exclu.
Un enfant, son enfant, doit-il courir un tel risque pour sa santé, pour son équilibre psychologique, pour son avenir, tout simplement ?

Bien à vous,

Polyb.




En savoir plus :

http://www.france-info.com/spip.php?page=print&id_article=294978
  
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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 20:20
Vous savez ce que c'est :
Quand quelqu'un vous propose un RV qui vous gonfle, c'est :
"Je ne peux pas, j'ai piscine !".

Les tatas et les papis / mamies peuvent aussi sortir :
"Ah ! C'est bête, je ne peux pas, je garde ma puce ce soir-là !".

Quand on rencontre quelqu'un dans la rue et qu'on sait (c'est sûr, il ou elle nous a déjà fait le coup) qu'il ou elle va nous tenir la grappe dix ou vingt minutes alors que là, vraiment, on n'a pas envie... on peut dire :
"Je file, j'ai un gâteau au four".
Ou encore :
"Excuse-moi, j'ai RV chez le toubib dans 5 minutes".

Aujourd'hui, un copain m'a avoué s'être débarrassé de quelqu'un de la sorte :
- Ah, salut ! Alors, t'es parti en vacances ?
Grand sourire :
- Oui, je suis parti au Mexique, c'était super !...
(Et de se forcer à tousser, tousser... En fait, il est allé faire un tour en Bretagne... et va très bien.)
Efficacité garantie, l'interlocuteur n'a pas traîné !

Et vous, vous êtes du genre inquiet ?

Pour vous rassurer (??? ou vous inquiéter !) notre cher gouvernement a créé une page web "EXeuhprès" :
http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/

On y suit la propagation de la grippe en direct... on se croirait presque sur Bison Futé !

Allons... masquez-vous bien (ça fera enrager les anti-cagoules) et... 


POUR VOUS REGALER AVEC
D'AUTRES DESSINS DE PIERRE BALLOUHEY,
CLIQUEZ SUR L'IMAGE.


Bien à vous,

Polyb.

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 20:59
Extrait de l'article du Monde.fr de ce 22 avril au soir :

"Interrogée par le Figaro sur l'ouverture jeudi 23 avril d'un "Grenelle des ondes", la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a minimisé l'impact des antennes-relais sur la santé. "Tous les éléments sanitaires à notre connaissance ne conduisent pas à s'inquiéter. Les conclusions de la très grande majorité des experts vont dans le même sens", a-t-elle précisé.
Pour la ministre de la santé, "les risques du téléphone portable sont une question plus préoccupante" que les antennes-relais. "Par sa très grande proximité avec l'utilisateur, [le mobile] expose davantage au rayonnement électromagnétique". C'est pourquoi "je soutiens l'interdiction de la promotion à destination des enfants de moins de 12 ans", a précisé Roselyne Bachelot."

La suite ici :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/04/22/roselyne-bachelot-plus-preoccupee-par-les-portables-que-par-les-antennes-relais_1184189_3244.html#xtor=RSS-3208

...
Heu... si vous avez lu mon article précédent, vous comprenez que ces petites phrases de Mme Bachelot me... font... HURLER !!!!!!!!!!!!!!!





Bien à vous, quoique assez affarée par la lâcheté de cette femme politique au pouvoir !

Polyb.
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 09:10
Dites, les amis, j'ai un problème...


(Source photo : Wikipédia)

Dixit l'INRA :

"La survie ou l’évolution de plus de 80 % des espèces végétales dans le monde et la production de 84 % des espèces cultivées en Europe dépendent directement de la pollinisation par les insectes. Ces insectes pollinisateurs sont pour l’essentiel des abeilles, dont il existe plus de 1 000 espèces en France."

http://www.inra.fr/presse/biodiversite_des_pollinisateurs_et_agriculture


Or, en farfouillant dans les infos, et notamment non francophones, on trouve pas mal d'articles nous alertant sur des recherches scientifiques montrant l'effet particulièrement néfaste des ondes de téléphones portables, des sans fils DECT, (et notamment les antennes relais et les bases) sur ces insectes indispensables.

Quelques exemples :

http://www.telegraph.co.uk/news/uknews/1548692/Bees-killed-by-mobile-phone-signals.html


http://www.independent.co.uk/environment/nature/are-mobile-phones-wiping-out-our-bees-444768.html

http://www.belfasttelegraph.co.uk/news/local-national/are-mobile-phones-wiping-out-our-bees-13419970.html

http://www.guardian.co.uk/technology/2007/apr/26/mobilephones.guardianweeklytechnologysection

http://www.naturalnews.com/024524.html

"In addition, a study at Landau University has found that bees do not go back to their hives when cell phones are placed nearby. Dr Jochen Kuhn, who carried it out, said this could provide a "hint" to a possible cause."

http://www.generation-nt.com/etude-danger-mobiles-abeilles-erreur-interpretation-actualite-24258.html

http://wiki.france5.fr/index.php/DISPARITION_DES_ABEILLES,_LA_FIN_D%27UN_MYSTERE

www.museum.agropolis.fr/pages/savoirs/apiculture_raisonnee/LEMONDE20071014_Vaissiere.pdf

http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_de_la_disparition


En gros et pour résumer tout ce que j'ai lu sur le sujet :

Les ondes des téléphones portables sont connues à présent pour déclencher des cancers du cerveau et du canal auditif chez l'homme.

Chez l'abeille, elles brouillent leur sens de l'orientation, et esquintent leur système immunitaire.

Sachant que plusieurs facteurs mettent en danger les abeilles, mais que depuis quelques mois ce sont des disparitions massives qui sont constatées...
On est donc dans le COURT TERME.

On fait quoi si les abeilles disparaissent ?
On bouffe nos téléphones portables ?
Et après ?
?

 
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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 18:06
Pardon à ceux qui seraient tentés de faire un lien avec notre président, ce titre n'en a aucun.
Il s'agit d'un chant qui fut régulièrement entonné par un homme que j'aime vraiment beaucoup
et qu'Alzheimer emporte, petit à petit, loin de nous.

Pour ceux qui ne sauraient pas bien les dégâts que provoque cette maladie,
voici une image qui vaut tous les discours :


La maladie d'Alzheimer ?
C'est une brise légère, qui, sournoisement, efface les traces que vous avez laissé dans le sable.
Alors même que vous commencez à vous perdre sur la plage, ne sachant plus ni par où vous êtes venu ni vers où vous alliez, vous vous raccrochez aux serments d'Amour, gravés dans l'écorce d'un bel arbre, soixante ans auparavant... jusqu'à ce qu'Alzie décide de forcer un peu le souffle, et vous bouscule tellement que vous ne savez plus reconnaître votre arbre fétiche... ni même votre reflet dans l'eau.
Parfois, une odeur, une voix, un sourire, vous aident, vous apportent un moment de lucidité... mais bien vite, le vent se remet à souffler, balayant de plus en plus votre vie sur son passage.

POUR :
• La création d’un droit universel de compensation à la perte de l’autonomie reposant sur la solidarité nationale.
• L’égalité des citoyens face à la dépendance sans discrimination fondée sur l’âge, la cause de la dépendance ou l’implantation géographique sur le territoire national.

-> L'association France Alzheimer se mobilise et organise une pétition depuis son site internet.

En savoir plus sur la maladie d'Alzheimer :
Cliquer ici pour le lien vers la page Alzheimer de Wikipédia
Cliquer ici pour vous rendre sur le site de l'association France Alzheimer
Cliquer ici pour accéder à l'annuaire qui répertorie les sites internets dédiés à cette maladie



Nicolas si tu es sage
(Dialogue entre une demoiselle et un jardinier)

(Elle :)
Nicolas, si tu es sage,
Je te donnerai mon cœur,
Et si tu n'es pas volage,
Je ferai tout ton bonheur.

(Lui, d'un ton bourru :)
Donnez-le moi, n'm' l'donnez pas,
Qu'est qu'cha m'fait, mad'moueselle ?
Donnez-le moi, n'm' l'donnez pas,
Laissez-moi planter mes pois.

(Elle :)
Nicolas, je suis jolie,
Je te donne ma faveur :
Car je t'aime à la folie,
Et veux faire ton bonheur.

Aimez-moi, ou n'm'aimez pas,
Qu'est que cha m'fait, mad'moueselle ?
Aimez-moi, ou n'm'aimez pas,
Laissez-moi planter mes pois.

Nicolas, c'est d'main ma fête,
Je te promets un baiser :
Des fleurs orneront ma tête,
Tu ne peux me refuser.

Ch'est vot'fête ou cha n'l'est pas,
Qu'est que cha m'fait, mad'moueselle ?
Ch'est vot'fête ou cha n'l'est pas,
Laissez-moi planter mes pois.

Nicolas, par quelle route
Vais-je prendre mon chemin ?
Je m'égarerai sans doute
Si tu ne me tends la main.

Perdez-vous, n'vous perdez pas,
Qu'est que cha m'fait, mad'moueselle ?
Perdez-vous, n'vous perdez pas,
Laissez-moi planter mes pois.

Nicolas, je vais me pendre,
Si tu n'coupes le cordeau;
Au tombeau je vais descendre,
Veux-tu être mon bourreau ?

Croyez-moi, n'vous pendez pas,
Au diable ces demoueselles,
Qui vous aiment et qu'on n'aime pas !
J'aime bien mieux planter mes pois.


Note :
Cette version est celle qui correspond le mieux à ce que j'ai entendu, mais il en existe d'autres.
Deux très proches transcrites sur le site rassat.com : selon Jean Fleury, et selon A. Millien
une autre avec une fin plus gaie en pdf ICI. ).
(Malheureusement, je n'ai pas trouvé de version audio correspondant à celle que je connais.)
 

A Edmond, avec toute mon affection,
A Huguette, son arbre magnifique.

Polyb.
   
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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 19:50
 
"L'hôpital manque de lits" Polyb, 11/02/09

Si vous ne deviez allumer la télé qu'une fois ces mois-ci... ce jeudi 12, ce sera le moment.

Je vous conseille même de préparer un enregistrement, histoire de pouvoir re-visionner le programme si besoin.

En effet, ce jeudi 12 février 2009 à 22h40, France 2 diffusera enfin (normalement !) le documentaire de Jacques Cotta et Pascal Martin sur l'accès aux soins en France.

Déjà dé-programmé à plusieurs reprises, ce film de 56 minutes repose le débat sur notre service de santé français, confrontant l'avis des patients, des soignants, et des politiques. Espérons que, cette fois, rien ne viendra bousculer la grille des programmes, et que nous pourrons - enfin - le découvrir.

56 minutes instructives, parlantes, à ne surtout pas manquer, même si, comme moi, vous n'êtes pas de grands adeptes d
e la télé. Ensuite... espérons que nous pourrons débattre en sachant un peu mieux de quoi nous parlerons. Notre pays mérite qu'on défende ses services de santé.

A noter :
Une partie du documentaire se passe sur Orléans.

"Urgences pédiatriques surbookées" Polyb, 11/02/09

Résumé :

Le professeur André Grimaldi, mondialement connu, patron du service de diabétologie à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, exprime un point de vue médical, déontologique et éthique. Le serment d’Hippocrate n’est pas un vain mot.
L’économiste Jean de Kervasdoué, spécialiste des questions de santé, écouté de tous les gouvernements depuis 1981, fait parler les chiffres.
Nicolas Sarkozy exprime sa vision de la santé.
Roselyne Bachelot parle de la mise en oeuvre de la politique gouvernementale.
Et François Fillon exprime ses priorités.
Et derrière tout cela, quid des malades confrontés à l’accès aux soins ?
Bruno Pascal Chevalier a écrit aux ministres, au président de la république même.
Comme lui, Janine, Bruno, Eric, Alexandre et bien d’autres, aux quatre coins de la France expriment leurs difficultés, parfois invraisemblables au regard de leur pathologie…
Affections bénignes, affections graves prises en charge à 100 % sont concernées…
Le 100 % justement, qui concerne notamment le cancer, le diabète, le sida, remis en cause avec les franchises médicales, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, mais plus, avec les retenues par la sécurité sociale qui reprend d’une main ce qu’elle octroie de l’autre.

Ce qui est vrai à Paris ne l’est pas moins en province. De Lure à Lézignan, de Clamecy à Juvisy, quid des fermetures de services hospitaliers, de maternités, de chirurgies, etc.
Pour les populations concernées, les arguments comptables ont souvent du mal à passer.


France 2, Jeudi 12 février 2009, à 22h40
"L'accès aux soins en danger"
de Jacques Cotta et Pascal Martin.
 

"Coupables d'être malades ??" Polyb, 11/02/09
 
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 21:46


"Téléphone portable : attention danger" par Polyborus d'après AUTOPLUS
(Attention, la vidéo 'bugue' à 1min58 parce que le serveur ne supporte pas l'écran noir qui apparaît. Cliquez -pas trop vite- plusieurs fois sur "pause" pour poursuivre le visionnage.
Je vais essayer de trouver une solution à ce souci.)

Extrait d'une enquête du journal AUTOPLUS d'octobre 2008,
sur les risques liés à l'utilisation du téléphone portable en voiture.
A méditer concernant l'utilisation du portable en général
par des adultes, des ados, et des enfants.
Les ondes produites sont loin d'être inoffensives.


Plus d'infos à l'occasion :

L'article écrit du journal Autoplus étant infiniment plus détaillé et explicite, j'aurai quelques précisions à apporter aux sceptiques.

En bref et pour faire clair :
Chez les Polyb, tout comme chez les Moon, on se passe de portable, et ce n'est pas près de changer. :-)


  

 
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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 22:52
... si j'avais envie d'en rire, j'appelerais ça : "Panique au Polyb Palace".
Mais il s'agit de la vie de ma fille. Alors je ne rigole pas.

Fin décembre.
Plus exactement le soir du samedi 20.
Vous savez, ce moment un peu particulier où plein de gens vont être en vacances, où les décorations lumineuses ont un air enchanteur pour les petits, où les magasins sont inaccessibles car bondés.
Ce samedi-là, on avait fait la fête en famille.
Pas toujours facile avec les astreintes des uns et les contraintes des autres de se voir nombreux à telle ou telle date. Le 20, ça le faisait.
J'étais en pleine grippe (elle m'aura tenu la grappe un moment, cette année, la bougresse !) et mes deux enfants aussi.
Ma fille, qui plafonnait à 40° de fièvre depuis plusieurs jours, avait en prime une otite pas cool par dessus. Et donc un traitement antibiotique.
Jusqu'à 14h à peu près, ça l'avait fait. Ensuite, c'est la présence de sa cousine qui avait maintenue la miss en état... approximatif. Vers quoi ? Peut-être 16h30, je l'ai forcée à se coucher : une sieste s'imposait. Je l'ai installée près de nous, pour qu'elle ne soit pas mise à l'écart, d'une part, et pour pouvoir intervenir vite, d'autre part.
Ca ne baissait pas.
Elle se sentait mal, et, étant passée par là moi aussi, je la plaignais sincèrement.
Elle a dormi longtemps, puis, pas trop tard, nous sommes rentrés à la maison.
Il devait être 10h.
Elle prenait des "anti-douleurs & fièvre" toutes les 3 heures, je ne parvenais pas à faire baisser tout ça.
En sortant de la voiture, il faisait si froid dehors, la fièvre est tombée à 38°6, dixit le thermomètre une fois arrivée et déshabillée dans sa chambre... mais quelques minutes à peine plus tard, re-belote, 40°.
Bon, on panique pas, c'est normal avec une grippe, surtout avec une otite en prime.
Complètement découverte, elle subissait sans râler mais en gémissant le linge humide avec lequel je lui badigeonnais le corps pour essayer de faire baisser ça.
Il paraît qu'il ne faut plus donner de bain. Que les risques de se tromper sont trop importants, et qu'il ne faut pas quand même risquer le choc thermique. Bon. Tant mieux, parce que là, tout de suite, je ne me sens pas de la sortir de son lit.
Mais... les gémissements augmentent, et se transforment en pleurs. Toujours 40°, malgré les médocs.
Elle est en âge de se faire comprendre, et pleure très fort à présent, très, très fort... en se plaignant non pas des oreilles, mais de la tête...
Je crois faire preuve de sang froid de façon générale dans ce genre de cas. On en a vu d'autres, ici, des soucis de minots malades. Mais pas ça.
Et j'ai beau faire des efforts, je crains la méningite.
Mais non, Steph, c'est la grippe, toi aussi tu as eu mal au crâne cette semaine et la semaine passée.
Pour elle ce doit être plus dur à supporter, c'est tout. Elle est petite.
Mais elle pleure très, très, très fort, dis donc. Sa tête, sa tête !
ppffffffffffffff
Bon.
Allez, on ne panique pas. Un petit coup de fil pour se rassurer à SOS Médecins.
Là, je me fais recevoir, par une secrétaire probablement débordée qui a déjà passé une mauvaise soirée et qui se doute que la nuit sera dure.
"Un conseil ?
Mais qu'est-ce que vous croyez ? Je n'ai pas la plateforme de médecins suffisante pour vous en passer un pour un conseil !!! Pour les conseils, il faut faire le 15."
...
Bon.
Ben d'accord, on se blinde, on ne se fâche pas, on appelle le 15.
Là, ça va, l'accueil est normal.
On me passe plutôt rapidement le médecin régulateur du SAMU.
Je lui explique le cas.
Tout le monde passé par la grippe, l'otite en prime, les antibio, la fièvre qui ne baisse pas malgré mes efforts, et là, les cris, que dis-je... non, elle hurle après sa tête.
Je ne sais pas qui c'était, ce toubib, mais il a été très bien.
Il m'a expliqué que j'avais raison de m'inquiéter, mais sans me faire paniquer. Calmement, il a pris en compte ce que je lui avais dit. Il m'a dit qu'il fallait que je me débrouille pour organiser une consultation de ma fille par un médecin. Je n'ai pas besoin de dire le mot, il devine mon angoisse, et me dit que ce n'est pas nécessairement une méningite, mais qu'au moins ma fille a besoin de l'avis d'un toubib et d'une meilleure prise en charge de sa douleur que ce que je peux faire chez moi.
"Je rappelle SOS Médecin ?"
"Oui, et s'ils ne peuvent pas, vous allez aux Urgences Pédiatriques.
Mais vous organisez vraiment une consultation. Il faut qu'elle soit vue par un médecin."
Bon, je crois qu'il a assez insisté. C'est clair, non ?
Je rappelle donc SOS : J'explique ce qu'on vient de me dire, et QUI vient de me le dire.
Vu les souffrances de ma fille, je demande s'il est possible d'avoir un médecin qui passe dans un délai raisonnable de deux ou trois heures ou si elle pense qu'il vaut mieux que j'aille directement aux Urgences.
Elle ne sait pas de quoi il retourne pour le moment.
Elle est plutôt stressée, ce soir, comme je l'ai déjà dit, et je le comprends à 1000%.
J'essaie de rester calme quand elle me répond qu'elle ne peut rien me dire, que ça dépend, que si je suis vraiment inquiète (OUI, JE SUIS VRAIMENT INQUIETE !)...
Je finis par lui proposer un compromis :
Elle me met sur sa liste, et si personne n'est venu d'ici deux ou trois heures, et que l'état de ma fille ne s'arrange pas, je la rappellerai avant de filer aux Urgences.
Elle est d'accord, et me pose donc les questions d'usage :
Nom, adresse, âge du malade, symptômes...
Et là, bizarrement, le ton change...
"On se tient au courant de toutes façons !" me dit-elle...
Ah ?
Je retourne voir ma fille. Elle pleure toujours, mais en prime, elle délire.
Au bout de quoi ?... 5 minutes ? Le toubib d'SOS Médecin appelle depuis son portable. Je lui ré-expose le cas.
Il m'explique alors que oui, elle doit voir un médecin, mais qu'il faut au moins une perfusion à ma fille, donc autant que j'aille à l'hôpital.
(Il est surbooké, comprends-je, même s'il ne me le dit pas... mais veut que la puce soit vue.) "Il refile le bébé" comme on dit. Mais attention, hein, lui aussi je le comprends à 1000%. Il ne peut pas non plus être partout... et des urgences, quand on bosse chez SOS Médecins, il doit y en avoir pas mal...

J'annonce le truc à mon mari, qui est à peu près aussi ... que moi qu'on nous dise hosto d'urgence.
Je prépare quelques affaires au cas où... et je lève la petite.
Elle pleure toujours, parle encore de sa tête.
Je lui explique qu'on voir voir un docteur qui va nous aider.
Elle pleure de plus belle, épuisée.

Elle se calmera dans la voiture, à quelques kilomètres de la maison, quand je prononcerai le mot Hôpital.
La dernière fois qu'elle y est allée, le médecin lu a rendu un vrai service, il l'a vraiment aidée. Et elle le sait parfaitement. Du coup elle a confiance.

J'arrive à l'hôpital, elle est KO... la fièvre est toujours aussi forte, si j'en crois mes lèvres sur son front.
Elle a mal, mais ne pleure plus.

J'entre dans le hall de l'hôpital Madeleine.

Accueil d'une très gentille infirmière...
Je lui explique tout.
Et...
...
elle m'explique très gentiment, bien ennuyée pour moi, qu'il y a au moins 5 heures d'attente, et que ce sont majoritairement des bébés... donc que ma fille n'est pas prioritaire. Elle ne sera pas examinée avant plusieurs heures par un médecin...
Couloir allumé, des parents qui portent des bébés qui pleurent, super nuit.
Elle me regarde, et me dit doucement : "Vous feriez peut-être mieux de rentrer chez vous. Vous lui donnez quoi qu'il arrive quelque chose toutes les trois heures contre la fièvre, et vous la découvrez bien. Vous la veillez, et si son état empire, vous revenez ? C'est vous qui décidez. Je peux aussi vous faire un dossier si vous préférez..."
On hésite toutes les deux.
Je regarde ma fille, je la regarde elle.
On en discute encore un peu.
Je repars.

J'explique à ma fille que l'infirmière pense qu'il faut retourner se coucher, et prendre souvent du sirop rose.
Elle est étonnée.
Elle sait très bien comment se déroule une consultation.
Même si elle a encore mal, elle réagit calmement.

J'appelle mon mari (il y a une cabine dans le couloir des Urgences, côté cour intérieure de l'hôpital).
Je rentre avec ma puce.

En roulant, je réalise ce que j'ai commencé à réaliser depuis mon premier appel à SOS, ce soir.
Les Urgences sont dans une belle merde.

Je plains la secrétaire, je plains les médecins, je plains le SAMU, je plains les infirmiers et infirmières des Urgences, je plains les toubibs qui y bossent...
Non pas parce qu'ils ont des conditions de travail difficiles.
Non, là tout de suite, je les plains, parce que leur conscience professionnelle est sérieusement écrabouillée par ce système libéral et anti formation de nouveaux personnels.
Ils doivent avoir mal au bide tous les jours, toutes les nuits, alors même qu'ils font tout ce qui est en leur pouvoir, notre santé et notre sécurité ne sont plus assurés.

Je rentre donc. Et je veille.

Ma fille n'a pas eu de méningite.

La nuit fut difficile mais elle est passée, et le lendemain la tête allait mieux.
La fièvre s'est remise à faire des hauts très hauts et des bas pas très bas, mais au moins est-elle devenue fluctuante.
Et au bout de quelques jours, cette demoiselle se remettait.
Epuisée, mais plus malade.

Ma fille n'a pas eu de méningite.
Heureusement.
Sinon, elle serait probablement morte à l'heure qu'il est.

Parce qu'il ne s'est trouvé personne de disponible pour l'aider, à ce moment-là.


Quelques jours plus tard... en France...

On apprenait, fort tristes, la nouvelle de ce petit minot de 3 ans décédé aux Urgences, à Paris.
Et d'une infirmière en garde à vue.

Puis, la nouvelle de ce monsieur de l'Essonne qui avait reçu les soins d'urgence mais qui n'avait pas pu avoir de place dans un hôpital de la région parisienne, et qui était décédé aussi.

Alors quand j'entends ce type OSER nous dire que tout va bien, que ce n'est qu'une question d'organisation...
J'ai envie d'HURLER.

Ma fille n'a pas eu de méningite.
Heureusement, car ce n'est pas ni les médecins ni les infirmier(e)s que j'aurais blâmés.
Mais bien celui qui cautionne tout ça.

A lire, édifiant : cet article de Libé.

Nota Molto Bene :

La densité médicale en chiffres : (Source : Site du Conseil Général du Loiret)

RALENTISSEZ VOTRE CURSEUR PAR ICI, CA VAUT LE DETOUR

- Généralistes + spécialistes (nbre de médecins pour 100 000 hbts - chiffres de décembre 2003) :
France : 338
(région Centre : 268...)
Union européenne : 363
Allemagne : 362
Belgique : 460
Italie : 603
soit 6 653 médecins, ce qui correspond à 3 394 généralistes et 3 259 spécialistes.

- Généralistes :
France : 102,4
région Centre : 87
Loiret : 83,7 = 524 médecins


Alors OUI : Qu'est-ce qu'on attend pour que ça change ?
Combien de morts avant un sursaut ?
 

Mardi 20/01/09
Eric Taillandier
sera sur
Radio Châlette

(dans le Montargois)
au sujet de la santé, des franchises, etc.


et
Samedi 24/01/09

Journée de
MOBILISATION POUR LA SANTE
à MONTARGIS.

Merci de prévenir si vous vous y rendez,
et de passer l'info autour de vous.
 
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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 11:22
  
La santé va mal, et sa détérioration est désormais au premier plan d'actualité : projet de loi Bachelot" HPST ", Franchises médicales, Bouclier sanitaire , stigmatisation des malades et des soignants (tous coupables ), grave problème d'accès aux soins récurrent.

Une prochaine réunion aura lieu ce soir :

Mercredi 14 Janvier à 18h30
Orléans
21 Avenue de Paris
Mutuelle Familiale du Loiret

afin de préparer ensemble cette action nationale du 24 Janvier,
à l' appel des trois collectifs :
- le Collectif National contre les franchises, pour l’accès aux soins partout et pour tous
et pour une sécurité sociale solidaire,
- la Convergence Nationale des collectifs de défense et de développement
des services publics,
- la Coordination Nationale des comités de défense
des hôpitaux et maternités de proximité.

Je vous invite très sérieusement à venir, il y a urgence de se mobiliser fortement.Dans le Loiret pour ce qui nous concerne, la sécu refuse de prendre en charge les traitements nécessaires à des personnes ayant de lourdes pathologies et envoie cette réponse cyniquement par courrier.
Les urgences aussi sont dans le rouge ( un chef de service a démissionné dernièrement) et ce, bien avant ces terribles drames dont nous avons eu écho dans les médias pour ces fêtes, hôpital Daumezon etc...
Chacun a dans son entourage des personnes malades dont l'accès aux soins devient de plus en plus difficile.

Bien-portants, malades, personnel soignant, nous sommes tous concernés !

Pour un système de santé solidaire , afin que chacun puisse avoir accès aux soins, que l'on ai les moyens ou pas.

Eric Taillandier, pour les malades solidaires.


A noter également :

Jeudi 15 janvier 2009
sur France 2
à 22 h 40
Documentaire
de :

Jacques Cotta et Pascal Martin
dans la série "Dans le secret de…"
     
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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 21:32
Quand on est parent, on sait combien les angoisses arrivent tôt. On a beau lutter contre, se détendre, se dire que c'est merveilleux ce qui nous arrive... Pas toujours si simple.
Bien sûr il y a les nuits, les bout'chous fiévreux et endoloris par les dents qui percent, qui se tapent la tête contre le mur de douleur à cause de leurs otites séreuses, qui ont les quintes de toux bien caractéristiques de la laryngite... ou encore de jolies crises d'asthme.
Il y a les jours où on file les chercher à l'école parce qu'ils se sont tordu le pied, cassé la cheville, abimé l'épaule.
Il y a de nouveau les nuits où on patiente en attendant le coup de fil de l'entraîneur qui nous annoncera la fin du tournoi amical où tous les copains étaient là... sauf vous, installé dans la cuisine avec une "eau chaude" et un bon bouquin, à vous dire que vous être en train de devenir un vieux con...
Il y a la suite, les regards lourds, les amourettes et les amours, les départs loin ou moins loin, et la vie qui se construit loin de nous.

Tout ça, on y fait face, bien obligés ! Mais quelque part, cela fait partie des clichés des risques.

Mais que dire quand la trisomie est passée par là ?

Oui, en tant que parent, j'ai attendu avec une petite pointe d'inquiétude le résultat de la fameuse analyse de sang qui nous indique "le risque" que nous prenons dans cette grossesse.
D' 1/1500 à 20 ans, on passe à 1/900 à 30, puis à 1/111 à 40... théoriquement. Mais ces petites fractions indélicates peuvent vous jouer de sales tours.

Et... oui, on espère tous être dans la fourchette haute, pour éviter l'amniocentèse.
Kézako ? Une méga aiguille qui vous pénètre le bide pour aller prélever un peu de liquide amniotique : de quoi vous faire une idée plus précise... du risque, toujours... et avant tout, un méga choc pour le bébé. Choc qui, tout simplement, peut être à l'origine d'une fausse couche.

Pas évident de prendre tout ça à la légère. Il faut dire que les conséquences sont lourdes.


Bonne nouvelle :

"Des chercheurs américains, de l'équipe de Stephen Quake de l'université de Stanford, ont mis au point un nouveau système de dépistage de la trisomie 21 in utero, fondé sur l'analyse de l'ADN fœtal circulant dans le sang périphérique maternel. L'étude a été menée sur 18 femmes enceintes, dont 12 portaient un enfant atteint de trisomie 21, 18 ou 13. La méthode semble sensible dès la quatorzième semaine de gestation."
Lire la synthèse de presse bioéthique ici .

En clair ?
L'amniocentèse semble sur le point d'être un mauvais souvenir, et à partir d'une prise de sang, on pourrait détecter plusieurs formes de trisomie.

En très clair ?
Vive le progrès médical.

En savoir plus :
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